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Bonne année, que l'on dit.

  • jeanpaulmonier11
  • 1 janv.
  • 3 min de lecture

Dernière mise à jour : 9 févr.



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BONNE ANNEE BONNE SANTE

RENAISSANCE COMMUNALE

À propos :

Bulletin municipal : Projet du pôle multiservices

Je viens de lire le bulletin municipal.

Le pôle multi-services m’interpelle. J‘en avais entendu parler par le bouche à oreille mais cela m’avait plus rappelé la donation Moreau qui devait devenir une maison de retraite qui n’a jamais vu le jour, qu’un projet structuré.

Objectif : redynamiser le cœur de la commune.

Lorsque jadis Messeix vivait sa vie charbonnière on ne comptait pas moins de 3 épiceries (voire 4 si l’on comptait l’épicerie de Marie Many  à la sortie du village), 3 quincailleries, 3 coiffeurs, 12 cafés (ou bistrots), 4 marchands de vin, 2 restaurants, 2 garagistes, 1 magasin de chaussures et son cordonnier,  3 bouchers, 2 marchands de fromage, 3 boulangers, 2 pâtissiers, 2 magasins de prêt à porter, 1 mercerie, 1 horloger bijoutier,  2 bureaux de tabac, au moins 4 couturières, 1 sabotier, 1 maréchal ferrant, 2 menuisiers, 2 stations services,  2 médecin habitant sur place, 1 sage-femme, 1 dentiste, 1 pharmacie,  1 maçon , 2 menuisiers et 1 cinéma.

Les propriétaires n’avaient pas attendu la puissance publique pour s’installer. Leur présence correspondait à des besoins et ils en vivaient. Cette remarque me conduit à me demander si les responsables du projet ont pris le soin de faire réaliser une étude de marché.

Du coup je suis revenu en 2001. Je venais de prendre ma retraite et souhaitais m’intéresser au quotidien de la commune où j’avais décidé de m’établir en résidence principale.

Lors d’une réunion publique préélectorale, je souscris globalement aux thèmes évoqués mais demande de préciser dans quel cadre les prévisions ont été effectuées puisqu’elles sont censées se dérouler sans augmentation de la pression fiscale alors que la démographie de la commune est alarmante (et je fais référence aux analyses INSEE dont j’avais pris soin de me munir).

Il m’est fait réponse que je ne dispose que des informations démographiques et que ces dernières sont inutiles lorsqu’on connait les caractéristiques du budget communal. Je suis invité à en prendre connaissance lorsque je le souhaite.[1]

Pourquoi cet aparté ?                 

Lors de ma visite à la mairie j’ai effectivement découvert un vrai trésor. D’après mes calculs nous pouvions vivre dessus pendant une vingtaine d’années sans payer d’impôts locaux. D’où venait une telle manne ? Elle remontait au retrait des houillères de France qui avaient indemnisé la commune du manque à gagner du fait de la disparition de ce qui s’appelait la taxe locale sur le charbon extrait. Paul Passelaigue en maire et gestionnaire avisé l’avait mise sous le coude en attendant l’opportunité de s’en servir.

Je n’ai jamais vu les impôts baisser pas plus que je n’ai constaté d’investissements visant à redonner un peu d’oxygène à l’économie locale.

AUJOURD’HUI, on nous dit que l’on va redonner vie au centre de notre village. Petit fils de mineur et de paysan, j’ai appris très tôt que l’investissement quand il était possible devait se porter sur l’étable et la grange et s’il en restait en disposer pour le quotidien de la maison.

On risque alors de me faire une réponse très proche de celle de 2001 en rétorquant que cela ne coûte pas un sou, que tout est subventionné. Je demande à voir mais, même si cela est le cas je crois savoir que nous sommes (nationalement) dans la « panade ». Il est vrai que c’est lointain et que dépenser l’argent qui n’est pas le nôtre enlève les états d’âme. C’est certainement là la grande distance entre la gestion d’une entreprise et la gestion du domaine public.

Il y aurait encore beaucoup de choses à dire mais il me faut faire simple et préciser qu’à 84 ans ce texte n’a d’autre objet que faire appel à la réflexion.

                                                                                         Messeix le 29 janvier 2024,

 

 

                                                                                                       JP Monier

Nota : Je n’ai plus une très bonne vue et je n’ai pas trouvé de circuit denrées livrées-préparation-sortie poubelle dans le restaurant. Si la loi n’a pas changé ce circuit est obligatoire pour que les produits confectionnés ne croisent jamais les autres.

Par ailleurs, j’ai lu que la qualité de service de l’aire de camping-cars est unanimement appréciée. J’ose espérer que le ratio recette/amortissement est au moins neutre…


[1] Les 2 paragraphes précédents sont extraits des notes que j’ai prises à l’issue de la réunion.

 
 
 

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